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Développer la valorisation de la recherche au travers de partenariats industriels ambitieux

L’Institut de la Vision s’engage à mener ses projets de recherche au plus haut niveau de développement et à contribuer à leur valorisation pour proposer de nouvelles options thérapeutiques aux patients dans le domaine de l’ophtalmologie.

3 questions à…

Élodie Mathonnet
Élodie Mathonnet
Directrice Business Development & Partenariats de l’Institut de la Vision

— Comment faites-vous le lien entre recherche translationnelle et valorisation ? 

Élodie Mathonnet : Grâce à des équipes de recherche interdisciplinaires et des plateformes technologiques de pointe, la recherche translationnelle occupe une place importante pour l’Institut. 
Elle permet de transférer plus rapidement les travaux issus de la recherche fondamentale vers le patient. La valorisation joue ce rôle d’accélérateur, en concrétisant des partenariats avec des industriels dont le soutien est crucial pour amener les projets en clinique. 

— Quels sont les différents modes de valorisation à l’Institut de la Vision ? 

É. M. : Tout d’abord, nous développons les partenariats avec des industriels. Les collaborations sont essentielles pour obtenir des financements supplémentaires et amener les projets au plus haut niveau. 
Nous développons également les chaires industrielles, pour inscrire dans la durée les partenariats avec des structures industrielles et permettre d’obtenir des financements publics et privés. Grâce à l’expertise combinée des chercheurs et des entreprises, nous pouvons mener les innovations plus rapidement vers le monde économique. 
La création d’entreprise est aussi au coeur de la stratégie de valorisation au sein de l’Institut. Les chercheurs à l’origine des technologies peuvent ainsi fonder des start-up pour concrétiser et exploiter leur savoir-faire.

— Des succès en 2022 ? 

É. M. : Deux projets phares illustrent par exemple notre engagement en matière de valorisation. Tout d’abord, le projet européen EdiGenT, qui s’étend sur une durée de 5 ans. Son objectif est de développer de nouvelles stratégies d’édition génique et de livraison non virale pour la thérapie génique. Ce projet prometteur ouvre des perspectives pour le traitement de nombreuses maladies. 
Le deuxième projet phare, est MyopiaMaster, la chaire industrielle qui consolide un partenariat à long terme avec la société Essilor. Son objectif est d’identifier et de comprendre les mécanismes neurobiologiques liés au développement de la myopie, afin de mettre au point de nouveaux systèmes optiques permettant de ralentir cette pathologie. Ce projet illustre parfaitement la combinaison de l’expertise scientifique et industrielle pour répondre à une problématique complexe.

« Grâce à l’expertise combinée des chercheurs et des entreprises, nous pouvons amener les innovations plus rapidement vers le monde économique. »